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Le ton était offensif, défiant, parfois vindicatif, mais, sur le fond, le premier ministre Benyamin Nétanyahou a délivré un discours d’attente devant l’Assemblée générale de l’ONU, vendredi 26 septembre à New York. Le chef du gouvernement israélien a choisi d’utiliser la tribune des Nations unies afin de répéter l’argumentaire qu’il déploie depuis le 7 octobre 2023 pour justifier ses choix militaires et politiques à Gaza et dans l’ensemble du Moyen-Orient. Pour les décisions importantes – sur la poursuite de l’anéantissement de Gaza, les négociations pour la libération des otages, le destin de la Cisjordanie occupée –, il faudra attendre lundi et sa rencontre avec le président américain, Donald Trump, porteur d’un plan en 21 points censé mettre fin au conflit.

Dans un contexte d’isolement diplomatique, le message essentiel de M. Nétanyahou visait la reconnaissance de l’Etat palestinien, annoncée cette semaine par plusieurs pays membres de l’ONU, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie. « Israël ne vous permettra pas de nous imposer un Etat terroriste. Nous ne commettrons pas un suicide national parce que vous n’avez pas le courage de faire face à des médias hostiles et des foules antisémites qui réclament le sang d’Israël », a-t-il asséné, en comparant la reconnaissance de la Palestine au fait de « donner à Al-Qaida un Etat à un mile de New York après le 11-Septembre ».

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