Pour cet archipel de Micronésie (Océanie), la bataille climatique n’est rien de moins qu’une question de survie. Dans un entretien au Monde, la diplomate Ilana Seid, ambassadrice des Palaos auprès des Nations unies, tire le bilan du sommet sur le climat organisé à l’ONU mercredi 24 septembre. Celle qui préside également le groupe de négociation climatique Aosis, qui rassemble 39 petites îles en développement, appelle l’Union européenne à reprendre le leadership sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Quel bilan tirez-vous du sommet sur le climat organisé à l’ONU ?
Nous nous attendions à un résultat insuffisant et nos inquiétudes ont été justifiées. L’ONU nous confirmera sans doute que les contributions déterminées au niveau national [les plans climat, NDC en anglais] ne sont pas à la hauteur pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Mais le fait que le monde entier, à l’exception des Etats-Unis, reste très engagé envers l’accord de Paris est une bonne nouvelle dans le contexte géopolitique actuel. Nous devons aussi nous réjouir que les grandes économies aient annoncé leurs NDC.
Il vous reste 80.42% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.