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Histoires Web lundi, septembre 22
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Jamais, au cours de sa longue carrière, Margot Wallström n’a subi une telle pression que dans les mois qui ont suivi la reconnaissance de la Palestine par le gouvernement suédois, le 30 octobre 2014. Aujourd’hui à la retraite, cette sociale-démocrate qui a siégé pendant plus de dix ans à la Commission européenne, entre 1999 et 2010, puis occupé le poste de représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies sur la violence sexuelle dans les conflits, vient alors d’être nommée ministre des affaires étrangères à Stockholm, après le retour de la gauche au pouvoir.

A l’époque, 134 pays, dont plusieurs Etats européens, ont déjà reconnu la Palestine. Mais la Suède est la première à le faire après son adhésion à l’Union européenne, en 1995. Si le gouvernement suédois s’était préparé à des réactions d’Israël, Margot Wallström n’avait pas anticipé la virulence des attaques dont elle a été la cible : « Ma famille et moi avons été menacées de mort, ma protection rapprochée a dû être renforcée. » Elle a été traitée d’antisémite : « C’était sans doute le plus offensant, car mon engagement politique personnel émane de ce que j’ai appris à l’école sur la Shoah. »

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