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Histoires Web mardi, septembre 16
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« Ceci n’est pas un bâtiment, mais une respiration. L’art est une consolation de la vie. Si ce projet tient, si nous l’avons tenu, c’est parce qu’il ne se replie pas sur lui-même, il ne se protège pas du monde mais se réinvente avec lui… » Soudain, à la tribune, au milieu du Centquatre, ce lieu culturel parisien qu’il a dirigé pendant quinze ans et auquel il fait ses adieux, ce lundi 15 septembre, José-Manuel Gonçalvès s’interrompt en riant : « J’ai l’impression d’être dans une cathédrale… » La faute au silence absolu d’un public en apnée face à un discours éminemment politique en ces temps incertains.

Pantalon vert pomme, chaussures orange, lunettes blanches, la designer Matali Crasset cherche quelqu’un du regard. L’écrivain Eric Reinhardt coiffe la vaste assemblée de sa haute taille. Ici, on croise la plasticienne Sophie Calle, là, l’acteur Jacques Bonnaffé est plongé en grande conversation. Le journaliste Sylvain Bourmeau salue Michel Orier, l’ancien directeur général de l’action culturelle au ministère, aujourd’hui à Radio France. Le chanteur Albin de la Simone pointe du doigt la fenêtre du bureau où, en résidence pendant deux ans, il a composé Mes épaules, la chanson qu’il a interprétée.

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