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L’armée israélienne a déclaré mardi 16 septembre avoir frappé un site militaire des rebelles houthistes dans le port de Hodeïda au Yémen, après avoir lancé un appel à évacuer dans cette zone.

La chaîne des rebelles Al-Massirah a fait état de « 12 frappes aériennes de l’ennemi israélien sur le port de Hodeïda », tandis que le porte-parole militaire des houthis, Yahya Saree, a affirmé que les défenses aériennes du mouvement avaient été activées.

L’armée israélienne a dit pour sa part avoir frappé « une infrastructure militaire appartenant au régime terroriste houthi », en affirmant que le port était utilisé par les rebelles « pour le transfert d’armes fournies par le régime iranien, afin de mener des attaques contre l’Etat d’Israël et ses alliés ».

Un peu plus tôt dans la journée, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer la zone. « Dans les prochaines heures, une frappe sera menée (…) en réponse aux activités militaires du régime terroriste houthi. Pour votre sécurité, nous exhortons toutes les personnes présentes dans le port de Hodeida [Ouest] et les navires qui y sont ancrés à évacuer immédiatement la zone », avait écrit sur X Avichay Adraee.

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Blocus maritime et aérien

Depuis le début de la guerre à Gaza, les houthistes pro-iraniens ont multiplié les tirs de missiles et de drones en direction d’Israël et les attaques de navires marchands qui lui sont liés au large du Yémen, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. En réponse, Israël a mené plusieurs séries de frappes meurtrières au Yémen, visant des ports dont celui de Hodeïda, des centrales électriques et l’aéroport international de Sanaa.

Le ministre israélien de la défense, Israel Katz, a affirmé que cette nouvelle attaque visait à « assurer la poursuite du blocus maritime et aérien » contre les rebelles houthistes. « L’organisation terroriste houthie continuera à subir des revers et à payer le prix fort pour toute tentative d’attaque contre l’Etat d’Israël », a-t-il écrit sur X.

Le 28 août, le chef du gouvernement houthi, Ahmed Al-Rahawi, ainsi que neuf ministres et deux responsables ont péri dans un raid israélien ciblant leur réunion à Sanaa, la capitale aux mains des rebelles.

Le 10 septembre, Israël a affirmé avoir attaqué des « cibles militaires » houthistes à Sanaa et dans la province de Jawf (Nord), faisant, selon les houthistes, 46 morts. Le lendemain, l’armée israélienne avait annoncé avoir intercepté un missile tiré du Yémen.

Les rebelles contrôlent de vastes pans du Yémen, pays en guerre depuis 2014. Le pouvoir yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, a son siège à Aden, la grande ville du Sud.

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Le Monde avec AFP

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