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Histoires Web mardi, septembre 16
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Peut-on encore « sauver le soldat tecovirimat ? », s’interrogeait par téléphone, fin 2024, l’épidémiologiste Antoine Flahault, à l’université Paris Cité, au sujet de ce médicament sur lequel l’Organisation mondiale de la santé a misé en 2022 pour juguler les flambées épidémiques du virus monkeypox. La réponse est tombée avec la présentation, lors de la 13e conférence de l’International AIDS Society à Kigali, en juillet, des résultats négatifs d’un essai randomisé contre placebo lancé en 2022 par l’Agence nationale de recherche sur le sida-Maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE). Comparant l’efficacité du médicament à celle d’un placebo chez 420 adultes atteints de formes modérées de l’infection au virus monkeypox, ils montrent en effet, pour la troisième fois, que le tecovirimat n’accélère pas la disparition des lésions provoquées par le virus.

Ainsi se clôt une séquence entre hésitations et espoirs, entamée en août 2024, avec l’annonce par l’agence américaine de recherche médicale (National Institutes of Health, NIH) de résultats similaires obtenus lors d’un essai clinique mené en République démocratique du Congo chez des patients infectés par le virus monkeypox de clade 1, une des deux grandes familles génétiques du virus.

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