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Les massacres commis par le Hamas et ses alliés en territoire israélien, le 7 octobre 2023, ont suscité des représailles israéliennes d’une violence inédite, durant vingt jours de bombardements acharnés de la bande de Gaza. Mais Benyamin Nétanyahou et son gouvernement ont changé la nature de cette guerre en lançant, vingt jours plus tard, une offensive terrestre de réoccupation de l’enclave palestinienne. Il ne s’agissait cette fois plus de détruire le Hamas, mais la bande de Gaza en tant que telle.

Les Etats-Unis de Joe Biden, bien qu’inquiets de cette fuite en avant, ont continué d’apporter un soutien pratiquement inconditionnel à cette guerre d’anéantissement. Même le franchissement par Israël de la « ligne rouge » de Rafah, le 6 mai 2024, avec aggravation spectaculaire de la catastrophe humanitaire, n’a pas affecté un soutien aussi déterminant. Donald Trump a, depuis janvier 2025, accentué la dimension de cobelligérance d’un engagement aussi massif, sans lequel Israël n’aurait jamais pu poursuivre les hostilités durant près de deux ans.

Un soutien multiforme et inébranlable

Joe Biden a considéré de son devoir comme président américain, mais aussi comme « sioniste » revendiqué depuis 1973, d’appuyer par toutes les ressources possibles l’offensive israélienne contre Gaza. Il s’est ainsi placé dans le sillage de Nétanyahou, qui l’a entraîné d’une escalade à une autre, au nom d’une supposée « victoire totale » contre le Hamas. Les Etats-Unis ont opposé à quatre reprises leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies à un projet de cessez-le-feu, permettant ainsi à Israël de multiplier les faits accomplis sur le terrain, tout en sapant le cadre multilatéral du droit humanitaire.

En outre, durant la première année du conflit, ce sont près de 18 milliards de dollars (environ 16 milliards d’euros) qui ont été versés par les Etats-Unis à Israël en assistance militaire directe. Ce montant colossal n’inclut ni les 5 milliards de dollars de coût des opérations militaires de soutien à Israël, ni la centaine de livraisons militaires effectuées de manière fractionnée pour contourner l’approbation du Congrès.

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