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Ils avaient beau s’y attendre, c’est une déconvenue majuscule pour les représentants du personnel d’Altice France, la maison-mère de SFR. La CFDT, l’UNSA, et le comité social et économique (CSE) réclamaient la suspension du plan de sauvegarde accélérée du groupe, depuis sa validation, le 4 août, par le tribunal des activités économiques de Paris. Leur objectif : empêcher Altice France de mettre en œuvre l’accord de réduction de sa dette signé avec les créanciers en février. Pour les syndicats, cette opération fait figure d’épouvantail. Elle ne poursuit, à leurs yeux, qu’un objectif : préparer une vente à la découpe de SFR, avec de lourdes conséquences sociales pour ses près de 8 000 employés.

Mais la cour d’appel de Paris a douché leurs espoirs. Jeudi 11 septembre, elle a rejeté le recours en référé des syndicats et du CSE, considérant, à l’instar du parquet, qu’aucun élément « sérieux » ne justifiait une telle suspension. Résultat : rien n’empêche plus Patrick Drahi, le propriétaire d’Altice France, de boucler sa restructuration financière. Celle-ci « sera donc effective le 1er octobre », se félicite Arthur Dreyfuss, le PDG du groupe. Sa dette passera, ce jour-là, de 24 milliards à 15,5 milliards d’euros. En contrepartie, ses créanciers – dont les fonds américains BlackRock, Pimco et Fidelity – prendront 45 % du capital, M. Drahi conservant une participation majoritaire de 55 %.

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