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Histoires Web mercredi, septembre 10
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A Doha, l’armée israélienne a probablement manqué sa cible. Les deux dirigeants du Hamas qu’elle avait dans son collimateur, Khalil Al-Hayya, le chef des négociateurs, et Zaher Jabarin, le responsable des finances du mouvement, sont sorti indemnes des explosions, a affirmé l’organisation islamiste. Mais quel sera leur rôle, à l’avenir, dès lors qu’Israël a signifié son intention de décapiter le mouvement avec lequel il entretient un dialogue indirect, par l’entremise des Etats-Unis ? Le Hamas n’a pas manqué de souligner que les frappes sur Doha, mardi 9 septembre, sont survenues alors que ses dirigeants se réunissaient pour discuter une dernière proposition de cessez-le-feu américaine.

La veille, un porte-parole du mouvement, Bassem Naïm, avait dénoncé « un document de reddition ». A la chaîne qatarie Al-Araby, il avait affirmé que « le principal but de la proposition américaine, c’est de [les] pousser à la rejeter, qu[’ils] n’approch[ent] pas d’un accord qui mettrait fin à la guerre ». A Doha, les cadres islamistes s’efforçaient cependant de demeurer des acteurs crédibles, sous le regard du président américain, Donald Trump.

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