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Les frappes israéliennes contre Doha, mardi 9 septembre, ont plongé la population du minuscule émirat du Golfe dans un état de stupeur généralisé. Des ouvriers asiatiques aux cols blancs occidentaux en passant par les Qataris eux-mêmes, qui représentent environ 10 % des 2,5 millions d’habitants de la péninsule, tous ont été choqués par les explosions, qui ont visé des responsables du Hamas palestinien, rompant brutalement la luxueuse routine à laquelle la monarchie est habituée.

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« J’ai compté jusqu’à sept déflagrations, mon corps entier s’est mis à trembler, l’espace de quelques secondes, je me suis cru à Gaza », raconte le journaliste palestinien Montaser Marai, cadre de la chaîne de télévision Al-Jazira, qui prenait un café non loin du lieu touché.

La villa détruite par les tirs israéliens se situe dans le district culturel de Katara, haut lieu de loisir, à proximité du quartier diplomatique et du lycée français Voltaire. De nombreux enfants d’expatriés, ainsi qu’une partie de la progéniture du cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, le souverain du Qatar, sont scolarisés dans cet établissement. « Ma fille, qui était en cours au moment de l’attaque, a eu le sentiment que le plafond de sa classe allait s’écrouler », témoigne Laurent Lambert, un universitaire français qui enseigne à Doha.

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