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Nommé premier ministre le 13 décembre à l’issue d’un rocambolesque bras de fer avec le président de la République, François Bayrou devrait, sauf improbable renversement de situation, remettre sa démission à Emmanuel Macron, lundi 8 septembre, dans la soirée, faute d’avoir obtenu la confiance de l’Assemblée nationale. Un épilogue peu glorieux, mais qui n’ébranle guère le Béarnais. « Il y a d’autres catastrophes dans la vie que la chute d’un gouvernement », minimisait-il, vendredi 5 septembre, au micro de RTL, alors que le départ d’un deuxième premier ministre en moins d’un an aggrave l’instabilité du pays.

Le passage de François Bayrou Rue de Varenne se termine donc par un saut dans le vide. Le chrétien-démocrate engagera la responsabilité de son gouvernement sur la question, à ses yeux centrale, de la dette. Avec la quasi-certitude d’être battu, l’extrême droite et la gauche ayant décidé de voter contre. Mais avec la conviction – on ne se refait pas – d’avoir « fait progresser » le débat dans l’opinion. « Bayrou croit qu’il a toujours raison, mais ça ne sert à rien d’avoir raison quand on n’est pas capable d’embarquer les gens », se désole l’ancien eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit.

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