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Deux canicules exceptionnelles, un incendie « hors norme » dans l’Aude, des sols asséchés… Cet été, la France a particulièrement souffert de la chaleur. Les mois de juin, juillet et août se classent au troisième rang des étés les plus chauds (avec une anomalie de + 1,9 °C par rapport à la normale) derrière 2003 et 2022, selon le bilan climatique publié par Météo-France mardi 2 septembre.

Il s’agit du quatrième été consécutif très chaud (2022, 2023, 2024 et 2025) et les dix étés les plus chauds ont tous eu lieu après 2000, preuve de l’accélération du réchauffement climatique d’origine humaine. Le mois de juin a été particulièrement intense, avec une anomalie de + 3,3 °C, juste derrière juin 2003.

C’est plus généralement l’ensemble de l’été qui sort du cadre : les températures maximales ont été au-dessus des normales deux jours sur trois, voire davantage localement. Des records, tous mois confondus, sont tombés, avec par exemple 41,6 °C à Bordeaux (Gironde) ou 42,3 °C à Angoulême (Charente). Les nuits tropicales – dont la température est supérieure à 20 °C – se sont également multipliées, empêchant les organismes de se reposer. Il a même fait jusqu’à 28,7 °C à Nice (Alpes-Maritimes) dans la nuit du 12 août.

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