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Electriciens et gaziers prennent de l’avance. Leur rentrée sociale commencera dès le mardi 2 septembre dans le pays par un appel à la grève reconductible, avant les mobilisations syndicales d’autres secteurs à l’agenda du mois, soit pour la journée de mobilisation « citoyenne » du 10 septembre « Bloquons tout » (SNCF, chimie et commerces par exemple), soit pour celle du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale (contrôleurs aériens, RATP…). Les hôpitaux de Paris pourraient aussi s’ajouter.

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Le mouvement de mardi est à l’initiative de la principale organisation syndicale des industries électriques et gazières, la Fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME)-CGT. Les grévistes demandent une importante revalorisation de leur grille salariale (jusqu’à 9 % en plus) – outre l’ajout de deux échelons d’ancienneté, ainsi qu’une échelle mobile des salaires face à l’inflation. Leur autre revendication principale ? Réduire la facture des foyers français. La fédération cégétiste demande d’abaisser à 5,5 % la TVA sur l’abonnement aux contrats d’électricité ou de gaz et celle sur la consommation. En juin, le groupe communiste au Sénat avait déposé une proposition de loi dans cet esprit, considérant l’énergie comme un bien de première nécessité. Or, depuis le 1er août, au motif que la Commission européenne exige un même niveau de TVA pour l’abonnement et la consommation, le gouvernement français a plutôt relevé ces taxes à 20 % systématiquement ; auparavant, la première était à 5,5 %, et la seconde, à 20 %.

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La FNME-CGT avait déposé un préavis de grève dès le 5 juin, pour la période allant du 14 juin au 12 septembre inclus. Entre-temps, dans le calendrier de la rentrée sociale, deux dates ont fait leur apparition pour protester plus largement contre les 44 milliards d’euros d’économies pour le budget 2026, présentées, le 15 juillet, par le gouvernement Bayrou.

« Notre volonté n’est pas de toucher les usagers »

« Notre mouvement [à partir du 2 septembre] et celui du 10 septembre ne s’opposent pas du tout, au contraire, ils se complètent », affirme Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT. « Les annonces de François Bayrou ont soufflé sur les braises de la colère. »

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