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Le courrier accusateur de Benyamin Nétanyahou avait fuité dans la presse, voici dix jours, avant même d’arriver à l’Elysée. La réponse d’Emmanuel Macron a d’abord été transmise, au nom d’une « élémentaire courtoisie », souligne le chef de l’Etat, au service du premier ministre israélien avant d’être rendue publique, mardi 26 août dans l’après-midi.

La lettre de six pages n’en est pas moins très ferme sur le fond, afin de démonter l’argumentaire du dirigeant de l’Etat hébreu, selon lequel la reconnaissance annoncée de l’Etat de Palestine par les autorités françaises alimenterait le « feu antisémite ».

Premier temps du raisonnement, dénoncer l’accusation d’antisémitisme, et son usage même par Benyamin Nétanyahou. « La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation et ne peut nourrir aucun désaccord entre Israël et la France », juge le président de la République, avant de mettre en avant son engagement contre ce fléau, dont l’Elysée a conscience qu’il a progressé depuis le 7 octobre 2023 – jour de l’attaque du Hamas sur le territoire israélien –, mais plutôt moins que dans d’autres pays, à commencer par le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou l’Allemagne. « La protection de nos compatriotes juifs contre la montée de l’antisémitisme est, depuis le premier jour, une priorité absolue de mon action. Cette responsabilité incombe à la France, et la totalité des services de l’Etat y est engagée », plaide Emmanuel Macron.

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