Des compromis sur les droits de douane, des résultats d’entreprise au beau fixe, une baisse des taux d’intérêt à portée de main, des espoirs de cessez-le-feu en Ukraine : le cocktail de l’été a profité aux marchés financiers. A Wall Street, le Nasdaq, le Standard & Poor’s 500 (S&P 500) et le Dow Jones ont tous trois inscrit des plus-hauts historiques au cœur du mois d’août. En Europe, l’indice large Stoxx 600 évolue au plus haut depuis mars, tout comme le CAC 40 parisien, qui a repassé, mercredi 20 août, la barre des 8 000 points.
La progression des quarante principales valeurs françaises approche 8 % depuis le 1er janvier, une performance plus qu’honorable, même si elle reste loin de celles des autres grandes places européennes : Londres gagne 14 %, Francfort 22 % et Milan 26 %. Le CAC 40 reste freiné par les difficultés du secteur du luxe, qui pèse lourd dans sa composition et continue de souffrir de la faiblesse de la consommation chinoise.
Les accords commerciaux conclus par Washington avec l’Union européenne et le Japon, ainsi que la prolongation de la trêve commerciale avec la Chine, ont largement contribué aux performances globales des actions, après le trou d’air qui a suivi, début avril, le « Liberation Day » du président américain, Donald Trump, déclencheur du conflit commercial mondial.
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