Sur la pelouse de l’université de Strasbourg, la chef de file des Ecologistes, Marine Tondelier, a troqué sa veste verte pour un pantalon de la même couleur, une façon de décliner la tenue fétiche qui fait son succès depuis les débuts du Nouveau Front populaire (NFP). « Je suis très en forme », a-t-elle prévenu, en guise d’introduction des Journées d’été des Ecologistes, qui se tiennent du 21 au 23 août. A moins de deux ans de l’élection présidentielle, Marine Tondelier a une obsession, démentir l’idée que « la gauche fait sa rentrée divisée » et qu’une candidature commune à la présidentielle serait une chimère.
Pour donner le ton, elle commence par faire applaudir ses invités du premier rang, l’ex-candidate du NFP au poste de premier ministre, Lucie Castets, et ses partenaires de gauche, les chefs de file du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, de Génération.s, Benjamin Lucas, et de L’Après, Clémentine Autain. Tous ont fait le déplacement pour soutenir la démarche unitaire. « Il faut passer à l’action, le temps est venu de passer aux travaux pratiques », a supplié Mme Autain. « Sans l’union », la gauche ne peut être au second tour, a poursuivi M. Faure, qui prédit, si cette hypothèse se confirmait, sa quasi-disparition de la scène politique.
Il vous reste 76.82% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.