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Je gagne 1 350 euros net pour un contrat de 35 heures hebdomadaires auxquels s’ajoutent environ 330 euros pour des prestations d’entraînement que je réalise en tant qu’autoentrepreneuse. L’équitation, c’est un milieu où on travaille beaucoup, pour très peu d’argent.
Je suis née à Paris en 1998, mais j’ai grandi dans le village de Senantes (Oise), en Picardie. Mon père est charpentier, ma mère documentaliste, ils se sont rencontrés sur des courses de motocross auxquelles mon père participait et que ma mère suivait assidûment. C’est peut-être pour ça qu’enfant j’étais casse-cou. Je montais sur tout ce qui se présentait à moi, une échelle, un mur, un arbre… J’étais tonique.
Toute petite, je me souviens que je voulais faire une école de cirque. Mais il n’y en avait aucune à proximité de notre village ; par contre il y avait un club de poney. Mes parents m’y ont inscrite pour que j’aie une activité qui me canalise. Cela a fonctionné à merveille. J’ai adoré monter, particulièrement les animaux les plus retors : dès qu’un poney était têtu, il était pour moi. J’étais le « crash-test ».
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