Olivier Lelong ne cache pas son amertume. « Dans tous les articles sur un rachat de SFR, ce qui importe, c’est le devenir des clients ou le prix des abonnements, déplore le délégué syndical central CFDT de l’opérateur au carré rouge. Par contre, l’avenir des salariés, personne n’en a rien à faire. Il y a pourtant des milliers de personnes qui risquent de perdre leur emploi. »
Alors que le secteur envisage aujourd’hui une vente de SFR, propriété du groupe Altice France de Patrick Drahi, ses concurrents directs (Orange, Bouygues Telecom et Free) y voient l’occasion de consolider le secteur, avec l’ambition de revenir à trois opérateurs pour doper leurs revenus. Mais comme, en raison des règles de concurrence, personne ne peut racheter seul le numéro deux français des télécoms, tous discutent, depuis des semaines, d’un partage de ses actifs, notamment de ses 25 millions de clients, avec l’espoir d’arriver à un terrain d’entente pour envoyer une lettre d’intention d’achat à M. Drahi.
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