L’impact du plan Stop à la dette ! devient un peu plus clair pour les retraités. Cette catégorie de la population est largement mise à contribution par les dispositions que François Bayrou a dévoilées, mardi 15 juillet, pour assainir les finances publiques. Mais les choix du premier ministre ont des incidences dont l’intensité varie, selon la composition des ménages et l’origine de leurs ressources.
C’est ce que met en évidence une note, diffusée vendredi 18 juillet, par Pierre Madec, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Fait inattendu, elle révèle aussi qu’il y a quelques gagnants, peu nombreux, cependant.
La stratégie budgétaire du gouvernement prévoit un effort de 43,8 milliards d’euros pour 2026, par le biais, essentiellement, d’une stabilisation de certaines dépenses et d’un surcroît de rentrées d’impôt. L’étude de Pierre Madec s’intéresse aux retombées de quatre mesures sur les retraités : la non-revalorisation des pensions, le maintien au même niveau de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ex-minimum vieillesse), le gel du barème de l’impôt sur le revenu, la transformation de l’abattement fiscal de 10 % en un abattement forfaitaire de 2 000 euros.
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