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Histoires Web dimanche, juillet 6
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Une limace de mer « Elysia crispata » juvénile. On aperçoit des cellules contenant des chloroplastes tout au long de ses parapodes.

La zoologie ne cesse de nous surprendre, c’est entendu. Mais elle s’appuie quand même sur quelques certitudes. Par exemple le fait que la photosynthèse lui est étrangère. Cette merveilleuse invention de la nature, qui permet de transformer l’énergie de la lumière en sucre et en oxygène, reste l’apanage des végétaux, plantes ou algues.

C’est du moins ce que nous pensions jusqu’à la lecture d’un article paru le 25 juin dans la revue Cell. Une équipe américaine y dévoile une partie des secrets d’Elysia crispata, une limace de mer de l’Atlantique tropical occidental. Ce mollusque de 3 à 5 centimètres, communément appelé limace de mer frisée ou limace scarole, cache dans ses cellules des chloroplastes « dérobés » aux algues. Mieux : ces éléments indispensables à la fameuse synthèse, elle les conserve dans des sacs de protection et y puise de quoi survivre aux mauvais jours.

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