L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
Un été norvégien attend les cinémas français. Outre Loveable, signé Lilja Ingolfsdottir, passage au crible psychanalytique d’une rupture amoureuse, sorti le 18 juin, le conte horrifique The Ugly Stepsister, d’Emilie Blichfeldt, en salle mercredi 2 juillet, et le drame familial Valeur sentimentale, de Joachim Trier, Grand Prix du Festival de Cannes en mai, sur les écrans le 20 août, Dag Johan Haugerud occupe une place de choix dans la vague de films venus du royaume scandinave : pas moins de trois longs-métrages regroupés sous l’intitulé La Trilogie d’Oslo : Rêves (2 juillet), Amour (9 juillet) et Désir (16 juillet).
Ce romancier et cinéaste âgé de 60 ans, respecté dans son pays, est inconnu des cinéphiles français, son œuvre n’ayant jamais été distribuée ici. Sa cote montante dans les grands festivals internationaux change la donne. Après diverses sélections à Berlin et à Venise, dans des sections parallèles puis en compétition officielle, Dag Johan Haugerud a remporté en février l’Ours d’or avec Rêves, ouvrant la voie à une reconnaissance tardive.
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