Une concertation en ligne à laquelle on accède en scannant un QR code sur son téléphone, des cafés en tête à tête avec un candidat, des projections débats, des commissions thématiques, des apéros jeunes, sans oublier des posts sur les réseaux sociaux par dizaines… Depuis plusieurs mois, à Nîmes, si la campagne pour les municipales de 2026 n’est pas officiellement lancée, les initiatives se multiplient. Après vingt-cinq ans d’une mairie acquise à la droite et à un seul et même homme, Jean-Paul Fournier (Les Républicains, LR) qui tire sa révérence en mars prochain, Nîmes est en transition politique.
L’union de la gauche, menée par Vincent Bouget, 45 ans, en est une illustration. Parti d’une feuille blanche fin 2024, le communiste, leader de l’opposition municipale, avait proposé à tous ceux qui le voulaient de le rejoindre « pour leur proposer un chemin en vue des élections municipales » mais surtout « une méthode, pour trouver les moyens de réparer la fracture démocratique ».
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