Un apéro avec Mallory Wanecque : « J’ai grandi dans les pétanques, l’amour, la galère aussi »

Il est 19 heures, au bar de l’Hôtel Parister, à deux pas de l’Opéra Garnier. Mallory Wanecque, la jeune actrice qui a fait sensation dans L’Amour ouf (2024), de Gilles Lellouche, commande le mocktail rouge passion, farandole sucrée grenade-framboise-vanille. A peine arrivé, déjà sifflé. « J’ai arrêté l’alcool en 2024, souffle-t-elle. J’ai commencé très tôt… Mais aujourd’hui, je trouve ça un peu inutile de prendre une coupe de champagne par-ci, par-là dans les dîners. J’ai décidé que je ne boirais plus qu’en soirée, et encore, je me suis lassée. » Ce qu’elle préfère ? Rester sobre et s’enfoncer dans un canapé pour regarder les gens danser. « C’est comme si tout devenait sourd, j’adore cette euphorie, et je suis très observatrice. » Papoter à la terrasse d’un café ne fait pas partie des habitudes de Mallory Wanecque.

Plongée dans le monde des adultes depuis l’âge de 14 ans, l’adolescente originaire du Nord a quitté le lycée après la 2^de pour venir s’installer à Paris 19^e. Plus précisément, dans l’immeuble où vit Romane Guéret, coréalisatrice avec Lise Akoka des Pires (2022), le film qui les a lancées toutes les trois. « C’est génial d’être au quatrième [étage] et elle au cinquième. Quand j’ai besoin de sel, de PQ, de farine, de miel, elle est là ! J’ai même ma chambre chez elle, et son mail, c’est mon mail de récupération… », énumère-t-elle à la vitesse de l’éclair, en épongeant avec du pain le fond de son assiette de pommes de terre grenaille sauce mayo. « Quand je prends la grosse tête, quand je ne dis pas bonjour, quand je m’habille trop femme, Lise et Romane me le font remarquer. » Peut-être détesteraient-elles savoir que leur protégée ne mange qu’une fois par jour pour garder la ligne.

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