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L’industrie du disque a fait face, par le passé, à des accusations de tricherie, qui ont pu déstabiliser une génération entière de fans : est-ce bien la voix de Plastic Bertrand sur le tube Ça plane pour moi, sorti en 1977 ? On va s’aimer, de Gilbert Montagné, est-il le fruit du plagiat ?

Lire le décryptage : Article réservé à nos abonnés La Sacem et Deezer paieront « plus équitablement » les artistes

Le sentiment de trahison qui en résulte n’approche pas, toutefois, le traumatisme ressenti en découvrant que la chanson écoutée en boucle sur une playlist n’est pas du Céline Dion, mais une œuvre synthétique. Les enjeux économiques s’avèrent encore plus vertigineux. Une partie des revenus du streaming, qui représentaient 69 % des 29,6 milliards de dollars (25,7 milliards d’euros) de recettes mondiales de l’industrie de la musique enregistrée en 2024, va terminer dans l’escarcelle de l’intelligence artificielle (IA).

Pour lutter contre les abus, Deezer a dévoilé, vendredi 20 juin, le « premier système d’étiquetage au monde permettant d’identifier les albums contenant des titres générés par intelligence artificielle ». Les utilisateurs de la plateforme sauront ainsi où ils laissent traîner leurs oreilles. L’outil de détection de Deezer pointe que « 18 % de la musique mise en ligne chaque jour – soit plus de 20 000 titres – est entièrement générée par des modèles d’IA » : c’était 10 % en janvier.

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