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Histoires Web samedi, juin 21
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« Debí tirar más fotos », de Bad Bunny (Rimas Entertainment)

Coup de maître de la star mondiale du rap qui a réussi à faire découvrir la musique latine traditionnelle aux amateurs de musique urbaine. Très bien fait. Avec beaucoup d’intelligence. L’album de l’année, non ?

« Fotografías », Rubén Blades (Rubén Blades)

Un enregistrement qui semble surgir de l’âge d’or de la salsa. Et pour cause, le chanteur, un des derniers géants du genre, y puise un pan oublié de son répertoire. Remarquablement accompagné par l’orchestre de Roberto Delgado, le chantre de la « salsa consciente » a toujours des choses à dire.

« Raíces », de Gloria Estefan (Sony Latin)

On n’aime jamais autant Gloria que lorsqu’elle chante en espagnol. Celle qui fut la première star pop latine connue à l’international rend hommage à ses origines cubaines. Un album très joliment écrit, empli de mélancolie.

« Mira como vengo », d’Issac Delgado (AnZn)

Toujours au top, l’interprète iconique des débuts de la timba propose un album témoignage entre retour aux sources et modernité. Incontournable.

« Ilusión Óptica », de Pedrito Martínez (GroundUP Music)

Le Cubain enrichie son univers entre rumba, jazz et timba en l’ouvrant à de nombreux invités. L’occasion idéale de découvrir ou redécouvrir le rumbero vedette de New York.

« Cuestión de Tiempo », de Compota de Manana (Compota de Manana)

Accompagnés d’une flopée de vedettes cubaines, les Barcelonais confirment avec ce deuxième album qui propose une timba tostéronée tentée d’humour. Une déflagration.

« Entre tus flores », de Miramar (Kuroneko)

Après un vibrant hommage à la chanteuse portoricaine Sylvia Rexach, le trio de Richmond prend un virage surprenant néorétro et réinvente le boléro. Irrésistible.

« Adaiah », de La Radio Bembé Orquesta (La Radio Bembé Orquesta)

Des salséros punk venus de Bogota qui donnent un sacré coup de peinture au genre. Une curiosité à suivre attentivement.

« Caminando piango piango », de Orquesta Failde (Tumbao Productions)

L’héritier de l’inventeur du danzón maintient le cap de la réinterprétation contemporaine de la musique cubaine traditionnelle. L’orchestre d’Ethiel Faílde est certainement l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique de son pays.

« Re-creaciones de Chano Pozo », de Rumba con Swing (Producciones Colibri)

Cet hommage à l’un des pères fondateurs du jazz afro-cubain regroupe tous ceux qui comptent sur la scène cubaine : des cadors du jazz aux vedettes de la musique populaire. Une production magnifique.

« Apollo Solar Drive », de Setenta (Latin Big note)

Les Parisiens bouclent le diptyque rétrofuturiste introspectif entamé pendant la pandémie avec « Materia Negra ». Le latin soul de Setenta reste encore et toujours ce qui se fait de mieux dans le genre.

« Résurgence », d’Adrien Brandeis (Mantodea Music)

L’album de la reconnaissance. Le pianiste français démontre s’il le fallait sa maîtrise totale du vocabulaire du latin jazz, son interprétation formidable et un talent de compositeur remarquable.

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