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Pour la troisième année consécutive, Toulouse sera bien présent en finale du Top 14. Et pourrait bien s’adjuger un 24e titre de champion de France, fruit d’une domination presque sans partage, encore démontrée face à Bayonne vendredi 20 juin à Décines-Charpieu (Rhône), au terme d’un duel serré en demi-finale (32-25).

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Tout ne fut pas parfait, loin de là, pour les hommes d’Ugo Mola, souvent indisciplinés en défense et imprécis en attaque. Et l’affaire aurait pu même largement se compliquer si leur buteur Thomas Ramos avait été dans un mauvais jour. Mais l’arrière n’a rien laissé passer une fois le tee posé (8/8 face aux perches), et est conscient des lacunes des siens. « A ce niveau-là, si on fait ça en finale, on en prend 40, peu importe contre qui on va jouer », fulminait Ramos à la fin du match, soulignant tout de même que « trois finales d’affilée [en Top 14], ce n’est pas anodin ».

Un peu plus tôt dans la soirée, les Toulousains semblaient pourtant avoir fait ce qu’il fallait pour se faciliter la vie, quand Romain Ntamack et Paul Graou sont tour à tour allés s’allonger dans l’en-but bayonnais en première période. Mais si les Haut-Garonnais avaient pris l’avantage, ils ont peiné à faire gonfler l’écart et ont toujours été à la merci d’un retour des Bayonnais, qui ont été récompensés de leurs efforts par un essai sur le gong du talonneur Lucas Martin. Insuffisamment néanmoins pour faire trébucher le Stade toulousain, qui affrontera le Rugby club toulonnais ou l’Union Bordeaux-Bègles, en finale le samedi 28 juin.

Ce qu’il faut retenir

Arrivé à Toulouse dans l’anonymat en 2022, le troisième ligne anglais est devenu l’une des coqueluches des supporteurs haut-garonnais au fil de ses performances XXL sous la tunique rouge et noir. Il en a signé une de plus vendredi, en régnant notamment dans les rucks où il a accumulé les pénalités et les ballons récupérés.

12e, 8-6 : Le Stade toulousain accélère enfin et parvient à enchaîner les passes dans le camp bayonnais. Juan Cruz Mallia repère un intervalle, passe en revue la défense, et trouve à l’intérieur son ouvreur Romain Ntamack qui va aplatir malgré un plaquage.

31e, 18-12 : Façon Antoine Dupont, le Toulousain Paul Graou est bien placé à l’intérieur du jeu pour hériter d’un ballon de Thomas Ramos, qui avait fait la différence en accélérant le long de la ligne de touche.

80e, 32-23 : Le talonneur bayonnais Lucas Martin parvient à aller s’allonger dans l’en-but toulousain, en force, quelques minutes après la sirène. Un essai en forme de baroud d’honneur qui ne suffit néanmoins pas à l’Aviron pour arracher une prolongation.

Ou 22, selon qu’on compte les coups de pied réussis par Thomas Ramos face aux poteaux, ou le nombre de points accumulés par le meilleur marqueur de la rencontre. Un bilan parfait pour l’arrière toulousain, principal moteur offensif des Rouge et Noir. Auteur d’un 6/6 face aux perches, l’ouvreur bayonnais Joris Segonds a lui aussi rayonné dans l’exercice.

On aurait pu redouter un match à sens unique pour les Toulousains, largement favoris de la rencontre. Mais les Bayonnais ont fait mieux que résister, en restant toujours dans le rétroviseur de leurs adversaires. Les deux équipes nous ont ainsi offert un match à suspense, auquel nous accordons la note de « B » dans notre système de notation allant de « A » à « E ».

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