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Histoires Web vendredi, juin 20
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Un incident, et tout s’est arrêté. « Van lévé » (« le vent se lève », en créole), qui s’annonçait comme la première grande exposition collective sur la création artistique contemporaine caribéenne française et sa généalogie, avait trouvé son port d’attache au Centre Pompidou-Metz, où elle était programmée du 31 octobre 2026 au 5 avril 2027. Elle a été annulée le 5 juin, à la suite d’un bras de fer avec l’institution.

Cette exposition, qui ambitionnait de mobiliser le travail d’une cinquantaine d’artistes et d’auteurs − de Julien Creuzet à Minia Biabiany, Tabita Rezaire, Kenny Dunkan, Pol Taburet, Raphaël Barontini, Gaëlle Choisne ou Jimmy Robert −, la commissaire invitée Claire Tancons l’aurait rêvée à Paris, et plus particulièrement au Centre Pompidou, dans la continuité de « Paris noir », qui vient clôturer le cycle des grandes expositions temporaires, avant la fermeture du musée pour cinq ans.

Gigantesque doigt d’honneur

Après des mois de rencontres et de tractations infructueuses à Paris, c’est finalement Chiara Parisi, la directrice du Centre Pompidou-Metz, qui avait ouvert les portes de l’annexe messine de l’institution à « Van lévé. Visions souveraines des Amériques et de l’Amazonie créoles et marronnes (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Haïti) ». L’exposition s’était ainsi vu attribuer 1 120 mètres carrés au dernier niveau du musée, ainsi que le Forum, soit l’entrée du musée, vaste de 430 mètres carrés. Dans un premier temps de mai à octobre 2026, puis, après réévaluation des délais nécessaires, d’octobre à avril. Le contrat de commissariat a été signé en février… avant d’être annulé quatre mois plus tard.

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