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Histoires Web vendredi, juin 20
Bulletin

Presque une semaine après le début des frappes israéliennes sur le sol iranien, le 13 juin, le sort de plusieurs hauts commandants du corps des gardiens de la révolution islamique, l’armée idéologique du régime, demeure flou, alimentant les spéculations sur leur possible atteinte physique, disparition ou décès non encore officialisé. Parmi eux figurent Esmaïsl Ghaani, commandant de la Force Al-Qods (l’unité d’élite chargée des opérations extérieures), Alireza Tangsiri, commandant de la marine des gardiens, et Gholamreza Soleimani, chef de bassidj, les milices territoriales qui dépendent du corps des gardiens de la révolution. Aucune déclaration publique ni apparition de leur part n’a été enregistrée depuis le début des hostilités, alors qu’ils figuraient habituellement parmi les voix les plus virulentes du régime.

Leur silence soudain, conjugué à l’absence de nominations à plusieurs fonctions vacantes – notamment celui de commandant des forces terrestres des gardiens, le titulaire de ce poste ayant remplacé son supérieur qui a été tué – soulève de sérieuses interrogations sur l’ampleur réelle des pertes humaines au sein de l’état-major militaire iranien. Israël affirme avoir tué environ 20 hauts gradés iraniens, mais les autorités iraniennes ne reconnaissent qu’environ la moitié de ces pertes. En Iran, à ce jour, aucune cérémonie funéraire publique n’a été organisée pour les commandants tués.

Dès la première vague de frappes, le 13 juin, plusieurs piliers de la hiérarchie militaire iranienne ont été tués, parmi lesquels Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, Hossein Salami, commandant en chef des gardiens, Amir Ali Hajizadeh, chef de la force aérospatiale responsable de l’arsenal balistique, et Gholam Ali Rashid, chef du quartier général central Khatam Al-Anbiya (branche d’ingénierie des gardiens de la révolution). Fait marquant : le 17 juin, quatre jours après sa nomination par le Guide suprême, son remplaçant, Ali Shadmani, a été tué à son tour.

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