Assis sur un banc dans les jardins du Palais-Bourbon, Jérôme Guedj plaisante : « Je ne l’ai pas croisé, il n’est pas là, il a eu peur. » Une référence au député La France insoumise (LFI) des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, qui l’a menacé à mots voilés ce week-end. « Je me languis de le croiser à l’Assemblée nationale », avait écrit ce dernier sur X dans la foulée des propos que son collègue avait tenu au congrès du Parti socialiste (PS), qui s’est déroulé à Nancy du 13 juin au 15 juin, qualifiant Jean-Luc Mélenchon de « salopard antisémite ». Le triple candidat à la présidentielle et son premier lieutenant, Manuel Bompard, ont demandé des excuses publiques. En vain.
Lundi 16 juin, M. Guedj – ancien disciple de Jean-Luc Mélenchon en rupture de ban avec ce dernier – s’est contenté de retirer publiquement l’insulte, mais a maintenu l’ensemble de son propos. L’algarade aurait pu en rester là. Mais, de manière consciente ou pas, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a jeté de l’huile sur le feu, non pas avec LFI mais au sein de son propre parti.
Il vous reste 84.54% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.