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La confusion est à son comble. Et l’inquiétude aussi. Le groupe Stellantis, mardi 17 juin à 17 heures, ne pouvait expliquer pourquoi un airbag Takata présent sur une Citroën C3 datant de 2014 a provoqué la mort de sa conductrice, âgée de 37 ans, sur l’autoroute à Reims le 11 juin. L’explosion du coussin censé protéger l’automobiliste en cas d’accident a occasionné « de très graves blessures » ayant entraîné sa mort, a dit mardi le procureur de Reims François Schneider, confirmant des informations de Radio France publiées lundi 16 juin. Le parquet a ouvert une enquête pour homicide involontaire puis s’est dessaisi au profit du parquet de Paris (pôle social consommation et environnement), qui regroupe depuis avril les procédures dans le dossier Takata au niveau national. Le ministre des transports, Philippe Tabarot, a dans la foulée demandé l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbags.

La confusion vient de la procédure de rappel. Dans un premier temps, celle-ci a porté sur les véhicules équipés d’airbags défectueux dans les départements d’outre-mer, le gaz de l’airbag se dégradant dans le temps, jusqu’à devenir dangereux, à cause de la chaleur et de l’humidité. En mai 2024, cette procédure a été étendue à la moitié sud de la France, avec une disposition jamais utilisée jusqu’à présent : une demande d’immobilisation des véhicules concernés, dite de « stop drive » (arrêt de conduite). Puis, en février 2025, cette mesure de rappel avec « stop drive » a été étendue au nord de la France, mais l’immobilisation des véhicules n’était exigée que pour les voitures antérieures à 2014. Pour les autres C3 ou DS3, un rappel simple était recommandé. Les lettres sont parties en mai.

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