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C’est une entrée en lice soignée, dans la droite ligne d’un titre remporté en Ligue des champions. Quinze jours après son sacre à Munich (Allemagne) dans la plus grande des compétitions européennes, le Paris Saint-Germain a découvert la Coupe du monde des clubs, dimanche 15 juin, à laquelle il participe pour la toute première fois de son histoire. Et pour son entrée en lice dans cette compétition, le club de la capitale a assumé son nouveau statut de champion d’Europe et écrasé l’Atlético de Madrid (4-0), tout en maîtrise.

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La dernière fois que les deux équipes s’étaient croisées, le 6 novembre, le PSG était encore malade, incapable de remporter des matchs de Ligue des champions dominés de bout en bout. Au Parc des Princes, face à l’équipe de Diego Simeone, la troupe de Luis Enrique s’était inclinée en toute fin de match (1-2), contre le cours du jeu. Sept mois plus tard, les Parisiens sont métamorphosés et c’est en superstars et favoris qu’ils abordent cette compétition aux Etats-Unis.

Cinq jours après leur arrivée sur le sol américain, ils n’ont rien perdu de ce qui fait leur force depuis le début de l’année 2025. Le décalage horaire a été digéré, la motivation est intacte au bout de cette saison à rallonge et l’Atlético n’a pas fait le poids au Rose Bowl de Pasadena (Californie), au nord de Los Angeles. Récemment titrés sur le continent européen, les joueurs du PSG se verraient désormais bien champions du monde, le 13 juillet prochain, à l’issue de la finale au MetLife Stadium d’East Rutherford, au nord de New York.

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Ils ont en tout cas fait un premier pas vers ce nouveau trophée à l’intérêt plus économique que sportif – le club vainqueur touchera 115 millions d’euros – en s’imposant face à de pâles Colchoneros. Après une entame tout en douceur, notamment en raison du coup d’envoi donné à 12 heures à Los Angeles, les Parisiens ont pris l’avantage grâce à une frappe limpide de Fabian Ruiz (19ᵉ).

Le PSG balaie une autre équipe réputée solide défensivement

Le break est venu des pieds de Vitinha (45ᵉ+ 2), qui a profité de la passivité de la défense madrilène pour donner un avantage plus conséquent à un PSG en contrôle tout au long de la rencontre. Le club de la capitale n’aura finalement tremblé qu’à deux reprises : sur le but de Julian Alvarez finalement annulé après l’intervention de l’arbitrage vidéo pour une faute sur Désiré Doué au début de l’action (60ᵉ), et sur un raté d’Alexander Sorloth devant la cage de Gianluigi Donnarumma (82ᵉ).

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Après l’Inter Milan, balayé en finale de la Ligue des champions (5-0), c’est une autre équipe réputée pour sa défense qui a donc coulé face à Paris, avec le troisième but inscrit par Senny Mayulu (87ᵉ) et le quatrième sur penalty par Lee Kang-in (90ᵉ+ 7). Le PSG aurait même pu en inscrire davantage sans les arrêts de Jan Oblak devant Khvicha Kvaratskhelia (50ᵉ) et Ibrahim Mbaye (90ᵉ+ 3). Dépassés tout au long du match, les Colchoneros ont même terminé à dix avec l’expulsion du défenseur français Clément Lenglet (78ᵉ).

Sans Bradley Barcola et Ousmane Dembélé, blessés avec l’équipe de France et qui devraient faire leur retour lors des prochains matchs du PSG dans cette Coupe du monde des clubs, le club de la capitale a démontré sa puissance de frappe offensive, malgré quelques périodes de faux rythme pendant la rencontre, et déjà fait un grand pas vers la qualification pour les huitièmes de finale.

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L’Atlético de Madrid était, de très loin, l’adversaire le plus dangereux de Paris dans ce groupe B. Après avoir brillamment passé cette première étape, l’équipe de Luis Enrique affrontera ensuite le club brésilien de Botafogo, le 19 juin, avant d’être opposée aux Américains de Seattle, le 22 juin. Deux rendez-vous qui s’apparentent à une formalité pour des Parisiens sûrs de leur jeu et déjà tournés vers la suite.

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