Voiture en panne, facture médicale imprévue, travaux, envie de vacances : si le premier réflexe pour financer une dépense importante consiste à puiser dans son Livret A ou dans son Livret de développement durable et solidaire (LDDS), d’autres options peuvent s’avérer moins coûteuses.
Le Livret A et le LDDS
Retirer de l’argent de ces deux placements réglementés, souvent ouverts dans la même banque que son compte courant, est simple et rapide. Toutefois, l’opération se traduit par une perte d’opportunité pour l’épargnant. En effet, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire rapportent actuellement 2,4 %, exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux – ce sont les placements sans risque et liquides les mieux rémunérés. La probable baisse de leur rémunération aux environs de 1,5 % ou 1,6 %, à partir du 1er août, ne changera pas la donne. « Il est préférable de prélever la somme sur le support sans risque le moins rémunérateur », note Olivier Herbout, cofondateur de la plateforme d’épargne en ligne Ramify.
Les autres placements de court terme
Mieux vaut donc effectuer un retrait sur un livret fiscalisé, si vous en détenez un. Les livrets classiques ne rapportent, pour la plupart, qu’un maigre 0,1 % à 0,6 % brut. Une fois les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu retranchés, les intérêts sont quasiment symboliques. Si les meilleurs livrets rapportent, eux, 2 %, voire 2,1 % brut, leur rémunération nette (1,4 % ou 1,47 % net si l’épargnant opte pour une imposition au prélèvement forfaitaire unique de 30 %) reste inférieure au taux du Livret A.
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