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Histoires Web lundi, juin 9
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Au premier rang, même Spike Lee n’en revenait pas. Le réalisateur américain s’y connaît pourtant en scénario. Mais il aurait fallu qu’il soit très inventif pour écrire celui qui s’est déroulé sous ses yeux, dimanche 8 juin, à Roland-Garros. Au terme d’un blockbuster de près de cinq heures et demie, du jamais-vu en finale à Paris, Carlos Alcaraz est venu à bout de l’Italien Jannik Sinner pour conserver sa couronne. L’Espagnol a pourtant été mené deux manches à zéro, a fait face à trois balles de match, mais a résisté à tous les vents contraires pour s’imposer en cinq manches (4-6, 6-7, 6-4, 7-6, 7-6).

On ne pourra pas reprocher à Carlos Alcaraz de ne pas avoir prévenu. Et plutôt deux fois qu’une. « Je crois que ce sera un super dimanche pour les fans du tennis », avait-il d’abord prophétisé vendredi, avant de donner un avant-goût de l’état d’esprit qui allait l’habiter en finale : « Dans un Grand Chelem, on a toujours le temps de revenir. » Et du temps, les deux hommes s’en sont donné. Dès le premier jeu, long de douze minutes, les 15 000 spectateurs du court Philippe-Chatrier avaient compris que le spectacle vaudrait le prix du billet. Cinq heures plus tard, ils avaient la certitude d’avoir assisté à l’un des matchs du siècle quand Carlos Alcaraz l’a conclu d’un ultime passing de coup droit avant de s’effondrer, ivre de bonheur.

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