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Sur la liste des sanctions émises jeudi 5 juin par le Trésor américain, entre un cybercriminel philippin sanctionné pour pratiquer le « pig butchering » – une méthode d’escroquerie en ligne – et des trafiquants de cocaïne qui utilisent le Guyana comme plaque tournante vers l’Europe et les Etats-Unis, figurent quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI). Quatre magistrates, accusées par Washington d’être « politisées ».

Leurs « crimes » ? Pour la Slovène Beti Hohler et la Béninoise Reine Alapini-Gansou : avoir émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ex-ministre de la défense Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre à Gaza. Pour la Péruvienne Luz del Carmen Ibañez Carranza et l’Ougandaise Solomy Balungi Bossa, avoir autorisé, en mars 2000, une enquête sur des crimes commis par les forces américaines en Afghanistan.

Ces sanctions « reflètent la gravité de la menace à laquelle nous sommes confrontés en raison de la politisation et des abus de pouvoir de la CPI », explique le Trésor américain (OFAC) dans son communiqué. Les sanctions visant les juges reposent sur un décret pris par Donald Trump dès le 6 février, en marge d’une visite de Benyamin Nétanyahou à Washington, visant à « imposer des conséquences tangibles et significatives à ceux impliqués » dans les « transgressions » de la cour.

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