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« Cagnotte », « magot », « trésor »… Si l’épargne, abondante, des Français, attire régulièrement les convoitises, c’est aussi le cas, plus globalement, pour celle des ménages de l’Union européenne (UE). Leur épargne financière atteint en effet 35 000 milliards d’euros, selon les chiffres communiqués le 5 juin à l’occasion du lancement officiel de Finance Europe, un nouveau label pour les produits d’épargne. Ce dernier vise à inciter les épargnants à investir dans les entreprises européennes, en actions.

L’événement a réuni, à Bercy, des représentants des sept pays participant pour l’heure à cette initiative intergouvernementale – l’Allemagne, l’Espagne, l’Estonie, la France, le Luxembourg, les Pays-bas, le Portugal. D’autres pourraient se joindre à eux dans les mois à venir.

« Les Européens sont parmi les meilleurs épargnants au monde. Pourtant, aujourd’hui, [leurs] 35 000 milliards d’euros d’épargne contribuent peu au financement de l’économie européenne », déplore, dans un communiqué, le ministre de l’économie, Eric Lombard, notant que « 20 % de l’épargne de la zone euro est investie à l’étranger » et que le reste est majoritairement placé sur des comptes bancaires ou d’autres produits garantis.

Décrypytage (2023) | Article réservé à nos abonnés L’épargne des Français, un « magot » très convoité

L’idée n’est pas de « réinventer la roue », « nous ne sommes pas en train de créer un nouveau produit dans un écosystème déjà complexe », a-t-il insisté lors de la cérémonie de lancement. Ce n’est donc pas un produit commun qui est lancé, mais un label. Il pourra être apposé sur des produits financiers existant dans les pays, ou sur des produits spécifiquement mis sur pied.

Quels types de produits d’épargne seront labellisés ?

Pour que les produits soient labellisables, trois principaux critères ont été annoncés :

– leurs actifs devront être investis dans l’Espace économique européen à au moins 70 % ;

– ils devront être prioritairement investis en actions, « pour contribuer au financement en fonds propres des entreprises européennes » (Bercy a spécifié que si les actions étaient la « cible », les obligations, « privées ou publiques », ne seraient pas exclues) ;

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