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Toujours revêtus de leur maillot du PSG, en tenue de ville pour d’autres, ils sont les premiers à comparaître pour les violences commises dans la foulée de la victoire du Paris-Saint-Germain (PSG) en Ligue des champions, devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Ils font partie des 491 personnes interpellées dans la nuit du 31 mai au 1er juin, principalement autour des Champs-Elysées. Plus de trois cents d’entre elles ont été placées en garde à vue mais, faute de pouvoir caractériser suffisamment les infractions, 93 procédures ont été classées sans suite.

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Parmi la poignée de prévenus jugés, lundi 2 et mardi 3 juin en comparution immédiate, la plupart reconnaissent les faits, au moins partiellement. Aurélien P., 20 ans, admet avoir tiré au mortier d’artifice sur les forces de l’ordre. « Je voulais fêter la victoire. Je regrette ce que j’ai fait et la suite des événements », dit-il, expliquant avoir réagi aux jets de bombes lacrymogènes par les policiers. Mêmes excuses pour Ali A., 23 ans, jugé pour des faits semblables. « Je ne recommencerai plus, je ne sais pas ce qui m’a pris, c’est l’adrénaline », répète le jeune homme. « Je ne comprends pas pourquoi je suis là, je ne pensais pas que ça prendrait autant d’ampleur », déclare Hugo M., 24 ans. « J’ai toujours voulu chercher le bien, je travaille avec des enfants et des personnes âgées, je ne voulais pas ces violences », poursuit-il. Steve T., 19 ans, reconnaît, lui aussi, avoir détenu des mortiers d’artifice mais nie les faits de violences qui lui sont reprochés.

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