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C’était il y a quelques mois, peu de temps après que des enquêtes journalistiques ont révélé la proportion de candidats racistes ou antisémites soutenus par le Rassemblement national (RN) aux élections législatives de juillet 2024. Un élu du parti s’interrogeait sur l’impact des discours de ses dirigeants, ou plutôt leur absence de mise en garde contre les tentations extrémistes et violentes : « Quand des néonazis sont persuadés qu’il y a une place pour eux au RN, c’est que l’on n’a pas été assez clair. Il va falloir envoyer des signaux, des messages beaucoup plus transparents auprès de la base adhérente, car une partie est persuadée que nous avons un programme caché, plus radical. » Christophe B., l’assassin présumé d’un Tunisien tué par balle samedi 31 mai au soir, à Puget-sur-Argens (Var), était de ceux-là.

Sympathisant RN, sans en être adhérent selon la fédération du Var, mais persuadé que seuls Marine Le Pen et Jordan Bardella sortiraient la France de « la merde ». Seuls capables « de nous protéger, de les renvoyer chez eux », comme il le dit dans une vidéo probablement tournée après son crime. Avant de se tourner vers le mouvement des « gilets jaunes », Christophe B. partageait sur ses réseaux sociaux des publications de Marine Le Pen ou de David Rachline, alors sénateur RN du Var et futur maire de Fréjus, où il tenait avec sa femme une activité de restauration rapide itinérante.

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