En atteignant simultanément, dimanche 1er juin, quatre bases aériennes russes, dont une au fin fond de la Sibérie, le service de sécurité d’Ukraine vient de démontrer sa capacité à frapper loin en territoire russe. Les dommages infligés à l’aviation ennemie par l’opération clandestine, appelée « Toile d’araignée », attestent d’une aptitude de planification insoupçonnée. Pour Yohann Michel, chercheur à l’Institut d’études de stratégie et de défense, il s’agit là d’une opération « historique », qui pourrait avoir un coût considérable pour l’armée russe. Cette attaque force également les autres armées à s’interroger sur leurs propres vulnérabilités en cas d’attaque similaire.
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