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Les services de renseignement algériens connaissent une valse incessante de remplacements. Le général Hassan, de son vrai nom Abdelkader Aït-Ouarabi, 73 ans, a été nommé, samedi 24 mai 2025, à la tête de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) par le chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha, devenant ainsi le cinquième responsable à occuper ce poste depuis l’arrivée à la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, en décembre 2019. Il remplace le général Abdelkader Haddad, alias Nacer El Djin, évincé pour des raisons qui n’ont pas été spécifiées. A la direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure, le général Rochdi Fethi Moussaoui, dit Saddek, avait remplacé en septembre 2024 le général Mehena Djebbar, devenant ainsi le septième patron en six ans des renseignements extérieurs algériens.
Instabilité chronique
Les services de renseignement algériens traversent une instabilité chronique depuis dix ans, entamée par le limogeage, en 2015, du général Mohamed Mediene, alias Toufik, tout-puissant patron du département du renseignement et de la sécurité (DRS). Avant que l’ancien chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah ne lance une offensive contre lui et ses proches, Toufik fut pendant vingt-cinq ans l’homme de tous les secrets de l’Algérie, supervisant les trois principales branches du DRS : la direction du contre-espionnage, focalisée sur la surveillance intérieure, la direction centrale de la sécurité de l’armée, chargée de protéger les forces armées des menaces subversives, et la direction de la documentation et de la sécurité extérieure.
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