On en consomme pour lutter contre le stress, chouchouter ses intestins, soulager les douleurs prémenstruelles, maintenir la souplesse de ses articulations… Les compléments alimentaires, des concentrés de plantes, de nutriments (vitamines et minéraux) et d’autres substances destinés à compléter les apports nutritionnels de nos régimes alimentaires parfois décousus et à préserver notre santé, ne cessent de gagner du terrain dans l’Hexagone, malgré les critiques qu’ils suscitent. En dix ans, les ventes du secteur ont quasiment doublé, atteignant 2,9 milliards d’euros en 2024.
« C’est simple, j’ai toujours été dans le métier et, à bientôt 60 ans, je n’ai pas le souvenir d’une seule année où le marché a connu une baisse », constate Benoît Lemaire, directeur général d’Activ’Inside. Créée en 2009, cette entreprise d’une centaine de salariés, installée à Beychac-et-Caillau (Gironde), s’est spécialisée dans le développement et la fabrication d’actifs végétaux dérivés du raisin et du safran, des aliments prisés pour leurs propriétés neuroprotectrices. Avec succès : ses ingrédients brevetés, dont l’efficacité a été évaluée par des études cliniques, sont aujourd’hui exportés à 70 % à l’étranger.
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