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C’est dans la torpeur de l’été 2023 que les mauvaises nouvelles ont commencé : discrètement, plusieurs sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) annonçaient une baisse de leurs prix. En clair, la valorisation des biens qu’elles détenaient en portefeuille avait suffisamment baissé, ce qui les contraignait à l’ajuster. Des annonces brutales qui ont surpris des investisseurs pour qui la pierre-papier était synonyme de solidité.

Résultat, les épargnants ont vu la valeur des fonds qu’ils détenaient fondre, ce qui a poussé certains d’entre eux à souhaiter vendre leurs parts. Malheureusement, une grande partie d’entre eux n’ont trouvé personne pour les leur racheter et, près de deux ans plus tard, ils sont toujours dans l’incapacité de le faire.

Selon les derniers chiffres de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), à la fin mars, 2,6 % des parts de SCPI seraient toujours en attente d’un acheteur. « Nous observons une légère amélioration de la situation », explique Frédéric Bôl, président de l’association. Mais, pour les épargnants concernés, l’attente est longue. « Le sujet est assez complexe », reconnaît M. Bôl. Car, pour le moment, aucune solution ne permet à elle seule de résoudre le problème.

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