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Des progrès à faire dans le recueil de la parole des élèves, une culture du signalement à renforcer, des interrogations sur l’indépendance et la transparence des inspections, un désintérêt des autorités vis-à-vis de l’enseignement privé… Au-delà des six heures d’audition de François Bayrou qui ont tourné à l’affrontement politique, la commission parlementaire sur les violences à l’école a pointé en deux mois et près de 140 personnes auditionnées une série de dysfonctionnements qui nuisent à la détection et à la prise en charge des violences commises par les personnels de l’éducation sur les élèves.

« L’Etat n’a pas été au rendez-vous. Il lui appartient aujourd’hui de l’être pleinement », a reconnu la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, mercredi 21 mai, lors de la toute dernière audition. Au-delà du cas emblématique de Notre-Dame de Bétharram, qui a déclenché les travaux des députés, il existe « des dizaines d’établissements »« des collectifs de victimes se sont constitués », précise la ministre.

Si des progrès notables sont perçus par rapport aux pratiques prévalant jusque dans les années 2000, des différences de traitement sont apparues entre les académies ou entre les établissements scolaires – public et privé au premier chef – tout au long des auditions de syndicats, d’experts, de membres des administrations ou d’anciens ministres.

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