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SÉLECTION OFFICIELLE – EN COMPÉTITION

A 51 ans, le réalisateur norvégien Joachim Trier, qui a gravi les échelons de la renommée au Festival de Cannes depuis Oslo, 31 août, en 2011, y présente, aujourd’hui, en compétition son sixième long-métrage. On y retrouve un motif cher au compatriote d’Heirik Ibsen, la lassitude du métier de vivre, la tentation de bord du gouffre et ce ménagement du rai de lumière qui pourra permettre à ses héros de s’améliorer, de se réinventer.

C’est un cinéma efficace et d’un relatif classicisme, doux et mélancolique, magnifiant les émotions et les acteurs, exaltant la lumière et les décors sur le fond desquels ils se détachent. Ce dernier titre nous invite, à ses risques et périls, sur une pente clairement bergmanienne, dont on sait que le génie Suédois, fort de sa remarquable torture mentale, était seul à en détenir la formule.

Grand séducteur et esprit libre

Soit Gustav (l’acteur suédois, justement, Stellan Skarsgard), un cinéaste septuagénaire réputé qui, après une longue absence, voudrait revenir sur le devant de la scène. L’homme, grand séducteur et esprit libre, a deux filles dont il ne s’est guère plus occupé que de sa femme – Nora (Renate Reinsve, qu’on retrouve après son prix d’interprétation féminine à Cannes, en 2022, dans Julie en douze chapitres) et Agnès (Inga Inbsdotter Lilleaas) qui ont dû se construire sans lui. La première, célibataire et mélancolique, est devenue une actrice de théâtre réputée, la seconde a choisi la voie conjugale.

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