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Histoires Web mercredi, mai 21
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C’est un bilan en demi-teinte qu’a dressé le ministre François-Noël Buffet, mardi 20 mai, sur les agressions subies par les élus. Certes, globalement, leur nombre diminue. Selon l’organisme officiel chargé depuis 2023 de la question – le centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus –, leur nombre est passé de 2 759 en 2023 à 2 501 en 2024. C’est une baisse de 9,35 %, quand les deux années précédentes avaient été marquées par des hausses : + 32 % en 2022, selon le ministère, et + 19 % en 2023. Les premières remontées de 2025 laissent penser que le bilan de l’année pourrait se situer autour de 2 100 faits.

Cela représente 48 faits par semaine. « L’insécurité qui touche les élus n’est pas qu’un sentiment, a poursuivi le ministre placé auprès du ministre de l’intérieur, François-Noël Buffet, mais une réalité bien tangible. » Dans 64 % des cas, ce sont les maires qui sont les victimes de ces agressions. Même si d’autres élus municipaux sont aussi pris pour cible (à 18 %), comme des parlementaires (13 %).

C’est dire tout l’enjeu que revêt ce sujet à dix mois des municipales. Peu à peu, la crainte d’une crise des vocations a saisi les élus locaux. Et ces violences apparaissent comme un élément, parmi tant d’autres, susceptibles de décourager les bonnes volontés. Un maire sur deux envisage de ne pas se représenter en 2026, a souligné François-Noël Buffet. « Si nos maires acceptent et revendiquent d’être à portée d’engueulades, ils ne sauraient accepter d’être à portée de coups », a-t-il prévenu.

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