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Histoires Web mercredi, mai 21
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A 40 ans, Akinola Davies Jr écrit une page de l’histoire du Festival de Cannes. Son premier long-métrage, My Father’s Shadow, projeté à Un certain regard dimanche 18 mai, est le premier film nigérian à figurer en sélection officielle sur la Croisette. Le réalisateur y voit là un « immense honneur » : « Nous avons reçu énormément de messages de soutien au Nigeria. Les gens ont vraiment pris la nouvelle à cœur. » Cette si longue absence est d’autant plus étonnante que le pays possède une industrie du divertissement florissante, qui produit près de 2 500 films chaque année. « Nollywood a un fonctionnement peut-être trop insulaire, reconnaît Akinola Davies Jr. Les films sont vus au Nigeria, sur le reste du continent et parmi la diaspora. On y trouve très peu de collaborations internationales. Alors que nous, nous travaillons avec la société de production Match Factory et Mubi. Je voulais montrer qu’il était possible de le faire. »

Aujourd’hui installé à Londres, le cinéaste fait figure d’outsider au sein du paysage cinématographique nigérian. Un choix qu’il assume jusque dans ses sujets. « Nollywood tourne beaucoup de films situés dans des milieux de la haute société. Je voulais m’intéresser à des personnes que l’on croise tous les jours. Des enfants de classes populaires, dont l’histoire peut ne pas paraître très sexy, mais leur vie est tellement intéressante au fond. »

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