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A droite comme au sein du patronat, la retraite par capitalisation est, à nouveau, en vogue. Mais l’idée consistant à imposer ce système aux assurés soulève de tels problèmes de financement qu’elle paraît quasi impossible à concrétiser. C’est, en substance, le message contenu dans un article publié, lundi 19 mai, par le cercle de réflexion Terra Nova. Il tombe à point nommé puisque le sujet figure au menu des négociations que les partenaires sociaux ont engagées depuis le 27 février pour tenter d’améliorer nos régimes de pensions.

La note diffusée lundi a été rédigée par Eric Weil, consultant du cabinet Boston Consulting Group et ex-collaborateur de Laurent Pietraszewski lorsque celui-ci était secrétaire d’Etat chargé des retraites (décembre 2019-mai 2022). Elle apporte une contribution intéressante à un débat qui resurgit, sporadiquement, depuis une trentaine d’années.

En France, les régimes de pension sont, pour l’essentiel, fondés sur un principe de répartition : les actifs paient des cotisations qui servent immédiatement à financer les prestations servies aux retraités. D’autres pays, comme la Suède, les Etats-Unis ou l’Australie, ont opté pour des formules hybrides, avec – à côté de la répartition – une part significative accordée à la capitalisation : celle-ci fonctionne selon une logique d’épargne dans laquelle chaque travailleur cotise « sur un compte personnel (…) ou dans un fonds commun », les sommes étant placées sur les marchés financiers, comme le rappelle la note de Terra Nova.

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