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Histoires Web mardi, mai 20
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« Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise. » Cet adage, attribué à tort ou à raison à Winston Churchill, s’est imposé, ces derniers mois, dans le microcosme de la santé mondiale, dont la plupart des organisations internationales sont basées à Genève, en Suisse. Il résonne particulièrement fort avec la situation que traverse l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le président américain, Donald Trump, a, en effet, annoncé en janvier sa volonté de désengager les Etats-Unis de cette agence onusienne consacrée à la santé depuis près de quatre-vingts ans.

Attendu, certes, depuis l’élection du milliardaire américain en novembre, ce véritable séisme ébranle les fondations du vieil édifice surplombant la ville de Genève, qui achève sa rénovation, entamée il y a quatre ans. En un décret vengeur – Donald Trump avait déjà tenté, sans succès, de quitter l’organisation lors de son premier mandat –, voici l’OMS obligée de se réformer à marche forcée et de répondre aux reproches qui lui sont adressés. Un moment extrêmement critique pour l’organisation, mais qui la pousse à interroger les virages pris ces dernières années et à redéfinir ses missions prioritaires, veulent espérer de nombreux acteurs de la santé mondiale.

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