Meilleures Actions
Histoires Web lundi, mai 19
Bulletin

Les coups de rabot en matière de santé sexuelle et de vie affective se multiplient, ici et là ces derniers mois, suscitant l’inquiétude des professionnels du secteur. Si les situations sont disparates, les différents exécutifs décisionnaires (départements, régions, préfectures) invoquent le contexte d’effort budgétaire demandé par le gouvernement aux collectivités – quoi que celui-ci ait été revu à la baisse, avec un nouveau mécanisme ayant permis à certaines d’être exonérées de ponctions.

La présidente du Planning familial, Sarah Durocher, s’inquiète que la situation des finances publiques ne puisse servir de prétexte à des choix politiques : « On est en alerte, le fait qu’il y ait des coupes dans plusieurs collectivités et des baisses de subventions au Planning familial n’est pas anodin. »

Le cas de la Drôme, à majorité Les Républicains (LR) est emblématique. Ce département a, en effet, voté la fermeture de sept centres de santé sexuelle (CSS) gérés par le département, dans un territoire qui en compte dix-huit au total, et la baisse de 20 % des budgets alloués aux onze autres centres, gérés, eux, indirectement, soit par un hôpital, soit par le Planning familial.

Il vous reste 81.77% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.