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Histoires Web lundi, mai 19
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Depuis plusieurs années, un événement caritatif intitulé La Nuit du bien commun s’installe dans nos villes. Il se présente comme un rendez-vous philanthropique, festif et rassembleur. Il mobilise des mécènes, met en lumière des associations engagées sur nos territoires et génère des dons utiles. A première vue, difficile de s’y opposer. Et pourtant…

En tant que maires, garants des valeurs républicaines, nous avons le devoir d’aller au-delà des apparences. Derrière cet événement au vernis bienveillant se cache une entreprise idéologique structurée : celle de Pierre-Edouard Stérin, milliardaire, exilé fiscal et fondateur du Fonds du bien commun. Loin d’être un mécène désintéressé, il est l’auteur d’un projet politique baptisé plan Périclès, dévoilé par la presse et plusieurs collectifs citoyens, qui vise explicitement à financer et former des candidats issus du Rassemblement national et de la droite radicale pour les prochaines élections municipales.

Son objectif est clair : faire gagner l’extrême droite dans les urnes. Et les moyens qu’il mobilise, notamment financiers, sont considérables. A travers des campagnes de dons, des financements d’écoles hors contrat, des offensives juridiques ciblées et la formation de futurs candidats, Pierre-Edouard Stérin déploie une stratégie d’entrisme qui tente de s’appuyer sur le champ associatif pour étendre l’influence de ses idées réactionnaires.

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