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Elles aussi, les années 2020, ont eu leur choc pétrolier. Une flambée qui a commencé par le rebond économique post-Covid-19 et qui fut attisée, en 2022, par la tempête du conflit en Ukraine. Elle semble désormais derrière nous. Jamais, en quatre ans, les cours du pétrole ne sont descendus aussi bas que ces dernières semaines. Depuis début avril, le prix du baril de brent de la mer du Nord (la référence européenne), mais aussi de son équivalent à la Bourse new-yorkaise des matières premières, le West Texas Intermediate (WTI), a plongé sous les 70 dollars (environ 63 euros). Voire, fugacement, sous les 60 dollars.

Jusqu’où les cours descendront-ils, et avec quelle incidence sur l’économie mondiale (transports, pétrochimie, matières plastiques) ? Il y a encore de la marge par rapport à la dégringolade de 2014-2016 (avec le brent sous la barre des 35 dollars), liée à un tassement de la croissance chinoise, ou à celle de 2020 (sous les 20 dollars), en plein confinement dû à la pandémie. Et quand les cours décolleront-ils de nouveau ? Là aussi, il y a un énorme écart par rapport à la flambée de l’été 2008 (147 dollars), sur fond de tensions entre l’Iran et Israël, ou à celle de 2022 (120 dollars), après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.

Un fait est sûr : en ce début d’année 2025 se joue une nouvelle donne pour le pétrole. L’or noir est entré depuis plusieurs semaines dans une phase baissière. Celle-ci est alimentée par deux phénomènes parallèles et puissants : d’une part, l’atonie de l’économie mondiale, placée en état de sidération par l’escalade américaine des droits de douane, et, d’autre part, la volonté de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de se lancer dans une guerre des prix.

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